Comment vivre avec une prothèse ? Comment en parler ? Comment la comprendre, l'accepter ? Comment faire évoluer le regard des autres et son propre regard ? Le projet Corps étranger a pour ambition de mettre en lumière l’invisible, le discret, l’insoupçonnable, l’incontournable et pourtant essentiel pour continuer à se mouvoir dans la vie : la prothèse.

La prothèse comme objet artistique, documentaire, social et curatif

Jambe prothétique, prothèse de genou, de main, de hanche, d’épaule,… l’objet prothèse s’est inscrit dans notre quotidien comme un élément central de la pensée de la rééducation. Elle est l’objet de toutes les attentions, de toutes les appréhensions. Elle marque une différence visible ou invisible que ce soit chez les patients ou dans le regard des autres. Elle est également un objet d’espoir, de renouveau. Elle apporte au patient la possibilité de réenvisager sa vie, de se remettre en mouvement, de se réadapter quand la prothèse fait alors corps avec son hôte.

Le projet Corps étranger

Au sein du long parcours de rééducation, de soins et de réadaptation, le projet Corps étranger se veut être une bulle, un espace suspendu qui s’inclura progressivement dans la vie des patients. C’est une porte ouverte sur un champ des possibles, grâce à la mise en place d’ateliers mais également lors d’expositions et de publications. Pour les «patients-participants» ces œuvres pourront être un support d’échange, de sensibilisation et d’ouverture.

3 regards, 3 visions, 3 interprétations : 1 oeuvre

L’image, et plus particulièrement la photographie, occupe une place importante dans nos sociétés modernes, notamment à travers les médias (réseaux sociaux, presse, télévision…). La photographie permet d’y délivrer un message fort, souvent plus impactant que des mots ou de longs discours. L’ADN du projet consiste à croiser le regard des patients, celui de l’artiste Lucile CHOMBART DE LAUWE et celui du créateur de l’objet prothétique.

Une démarche inclusif : « Amplifier la politique d’éducation artistique pour tous »

L’expression artistique agit comme un révélateur que ce soit pour les patients à travers la pratique artistique ou pour le grand public via les expositions et les publications.

L’art est un facteur d’inclusion au sein de la société. Il permet de sensibiliser, de s’engager et de créer du lien avec les autres.

Intégré au parcours de soin du patient en service de rééducation et dans la réadaptation plus largement, c’est un formidable outil favorisant l’échange et l’ouverture. Il peut être l’élément déclencheur d’une dynamique de mouvement pour soi et vers les autres. Il participe à changer le regard : celui que l’on pose sur soi et celui que les autres nous portent.

4 grandes ambitions

1- Favoriser l’inclusion des personnes handicapées au sein de la société par l’accès à l’art et la production d’œuvres

2- Créer des espaces d’expressions pour les personnes en situation de handicap

3- Mettre en lumière des handicaps invisibles

4- Sensibiliser le grand public aux questions soulevées par le port de prothèses

Les rencontres sont belles quand l’Art les réunis.

Projet à suivre…


L’équipe projet

La mise en place du projet Corps Étranger nécessite de réunir une équipe déjà sensibilisée aux différentes formes de handicap, notamment à travers des acteurs pluridisciplinaires engagés et complémentaires qui se sont unis pour bâtir ce projet unique à la fois artistique, documentaire, social et curatif.

Lucile Chombart de Lauwe

Infirmière et artiste photographe / Coordinatrice du projet Corps étranger.

Vencent Terrienne

Directeur Général de LADAPT Loiret

David Padilla Y DIAZ

Fondateur de la Fondation Lorenzo PADILLA

Partenaire du projet

Le projet “Corps Etrangers” est en partenariat avec le groupe PROTEOR